Dédiée à Sainte-Anne en 1824, la chapelle du même nom se situe au milieu d’un parcellaire plutôt circulaire de près de trois hectares. Ce bâtiment quadrangulaire à nef unique, d’une dizaine de mètres de longueur pour cinq de large, est précédé d’un vaste auvent couvrant l’entrée qui en modifie sensiblement les proportions. L’intérieur est éclairé par trois fenestraux, deux latéraux en plein cintre et un géminé au-dessus de l’autel. L’ensemble, qui n’est guère caractéristique d’une période, passe pour avoir été construit en 1385 lors de la fondation de la chapelle.
Le cimetière quant à lui est antérieur à la fondation de la chapelle, et il a été utilisé jusqu'en 1860. On y recense 52 monuments ou fragments de monuments datant de la fin du 16ème au milieu du 19ème siècle.
Sous un sapin isolé sort de terre une source réputée miraculeuse : en plongeant dedans un linge imprégné par la sueur d'un malade, on sait s'il mourra (si le linge coule) ou s'il survivra (si le linge flotte à la surface).