11 mai 2011
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Erigé sur les sommets de la plaine auboise, le moulin surplombe le village. On y monte à pied par un sentier
particulièrement pentu, bordé de haies. Calqué sur le modèle champenois du XVIIème d’Origny, il a été entièrement bâti sous l’impulsion d’Erwin Schriever, un
Hollandais venu apprendre la charpente chez les compagnons de l’Aube (lien).
Impressionnant mélange de fragilité et de stabilité, il pivote sur ses huit pieds pour se placer nez
au vent. Il faut trois hommes pour y parvenir ! Il ne reste alors qu’à déployer sur ses ailes la surface de toile adaptée pour atteindre entre vingt et cent kilomètres par heure. Après
avoir gravi l’escalier du pied, vous découvrez dans l'entrée du moulin le détail de sa construction et ses spécificités techniques. Mais c’est à l’étage qu’œuvre l’équipement traditionnel. Le
meunier, Jean-Paul Isselin, vous explique à l’aide d’une maquette comment les rouages démultiplient leur puissance pour écraser le grain et repousser la farine sur l’extérieur.
Il conte les origines d'expressions liées à la vie au moulin et présente les animaux qui y « travaillent » : les chouettes pour la dératisation, les araignées pour lutter contre les mouches,
l’âne pour transporter les sacs et les chèvres pour tondre les abords. Du cent pour cent naturel !
Un four
permet de faire du pain avec la farine du moulin. Un jardin médicinal et un jardin des sens sont venus compléter l'aménagement en mai 2010. (article du site balado.fr)
Brigitte
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architecture
6 mars 2011
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Une centaine de gargouilles (123 exactement) protègent la basilique Notre-Dame de L’Épine. Initialement, les
gargouilles sont des ouvrages sculptés destinés à évacuer les eaux de pluie des toitures, afin qu'elles tombent loin des murs. Véritables chefs-d’œuvre, elles donnent à l’édifice une silhouette
particulière. Mais leur rôle architectural et utilitaire a très vite été dépassé par leur forte connotation symbolique. Très expressives, voire inquiétantes, ces petites statues représentent le
bien et le mal de manière grotesque. Ainsi, la basilique arbore l’ivrogne, une coupe et son pichet de vin dans les mains, symbole du Vice, ainsi que son exact opposé, l’homme d’Eglise en
possession de son bréviaire et représentant la Vertu. Les pèlerins abandonnaient tous leurs vices aux portes de la basilique, pour venir se consacrer à la prière. (lien)
Brigitte
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architecture
16 novembre 2010
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Le viaduc de Chaumont est situé à moins d'un kilomètre avant l'entrée en gare de Chaumont.
Le viaduc de Chaumont a été construit en quinze mois entre 1855 et 1856. Jours et nuits, 2 500 ouvriers
et 300 chevaux ont permis cette construction rapide pour l'époque. Le maître d'ouvrage est la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est et l'architecte Eugène Decomble. Il est édifié pour permettre
au chemin de fer d’atteindre la partie haute de la ville. L'ouvrage se compose de 60 000 mètres cubes de maçonnerie.
Le 31 août 1944, dans leur retraite, les Allemands détruisent deux arches du viaduc (soit 45 mètres de
longueur), afin de couper la voie de chemin de fer et d'obstruer la route Chaumont-Auxerre. De par son importance stratégique, une voie provisoire est rétablie dès le 28 décembre 1944 et le
viaduc est effectivement reconstruit le 6 novembre 1945.
Le viaduc a 654 mètres de long et 50 arches qui s'élèvent à 52 mètres.
Sa structure est composé dans la longueur : de piles-culées le divisant en dix travées de cinq
arcades sur 654 mètres, et verticalement chaque arcade comporte : le tablier d'une largeur de 8 m soutenu par une arche de plein cintre, elle même reposant sur deux étages d'arches de
contreventement. Cette disposition permet à l'ouvrage de supporter les vibrations provoquées par le passage des trains.
Le viaduc et la gare de Chaumont ont notamment servis de cadre aux films "Le Cerveau" et "Un
Etrange Voyage" . (wikipedia)
Brigitte
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architecture
17 octobre 2010
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En partant passer quelques jours à l'Île de Ré, nous avons fait une étape dans l'Indre, où nous
avons découvert le seul pont de bois couvert de France, édifié au XIXème siècle sur la Bouzanne, affluent de la Creuse.
Classé monument historique en 1992, son existence est expliquée ainsi :
"Unique en France, le pont de bois couvert fut construit pour permettre aux 200 ouvriers italiens
travaillant au percement du tunnel de la voie ferrée PARIS-TOULOUSE de franchir quotidiennement la rivière pour regagner leurs campements. Cette traversée effectuée jusque là en barque avait
couté la vie à neuf d'entre eux le 20 avril 1847, leur embarcation ayant été emportée par une crue. En outre la couverture offrait un abri apprécié pour le repas des ouvriers".
La couverture du pont pourrait s'expliquer par le fait qu'elle assure la protection de
la structure en bois des intempéries et la pérennise ainsi dans le temps. A la fin des travaux de la voie ferrée, ce pont ne servait plus à rien, mais fut laissé sur place. Cet ouvrage a été
restauré en 2001.
Je n'étais pas loin de me croire "Sur la route de Madison", çà tombait bien, c'est mon film
préféré, avec le grand Clint Eastwood et la magnifique Meryl Streep (vous pouvez en relire l'histoire ici).
Brigitte
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architecture
13 septembre 2010
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"Considéré comme un des grands ordres religieux du Moyen-Âge avec les Cisterciens et les Bénédictins, l'ordre
des Prémontrés, fondé par Saint Norbert en 1121 près de Laon, dans le département de l'Aisne, a vivement contribué à l'histoire religieuse et spirituelle de la Lorraine jusqu'au XVIIe
siècle.
De la petite abbaye Sainte-Marie-aux-Bois, située à une dizaine de kilomètres de Pont-à-Mousson, est née la
grandiose Sainte-Marie-Majeure dès le début du XVIIe siècle, grâce à Servais de Lairuelz. Abbé prémontré de Verdun et réformateur de l'ordre, il fut aidé par les Jésuites de Pont-à-Mousson qui
avaient fait de la ville, grâce à leur université, une cité religieuse et intellectuelle qui devint très vite un bastion de la foi catholique.
L'abbaye, telle qu'on la connaît aujourd'hui, a été édifiée dès 1705 sous le règne du duc Léopold 1er de
Lorraine par l'architecte d'inspiration classique, Thomas Mordillac, qui en posa la première pierre.
Terminée par Nicolas Pierson, elle nous laisse également l’exemple d’un style baroque d'une sobriété très
marquée.
En Lorraine, la vie religieuse et intellectuelle est très intense. À la mort du duc Stanislas en 1766, l'édit
royal qui rattache le duché à la France supprime la Compagnie de Jésus. C’est le déclin de la plupart des communautés religieuses de la ville.
Peu après, la Révolution provoque la fermeture de tous les couvents de la cité. Seule ou
presque, l'Abbaye des Prémontrés survit. Au XIXe siècle, l'évêché de Nancy y installe un petit séminaire qui quitte l’abbaye en 1906, à la suite de la loi de séparation de l'Eglise et de
l'État. Elle est classée Monument Historique en 1910 puis cédée à la ville en 1912".(pour en savoir plus)
Brigitte
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7 septembre 2010
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Elevée vers 1512, l’église de Lentilles a toujours été considérée comme la plus typique des églises à pans de
bois de Champagne.
Ses formes allongées sont accusées non seulement par l’absence de transept mais aussi par la couverture des
bas-côtés reliée à celle du porche. Ce dernier présente une arcade en saillie sur le toit, surmontée d’une statue en pierre de saintJacques, marquant bien l’axe de l’entrée. Le plafond à motifs
de losanges a été redécouvert lorsque fut démontée, dans les années 1970, la fausse voûte en plâtre datant du XIXe siècle.
A l’intérieur, on découvre un élément singulier que l’on ne rencontre qu’à Lentilles : les
fenêtres circulaires - ou oculi - surmontant les baies du choeur polygonal. Elles sont garnies de vestiges de
verrières du XVIe siècle. (voir la route des églises à pans de bois de
Champagne)
Brigitte
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architecture
29 août 2010
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La Basilique Notre-Dame de L'Epine est située dans un petit bourg de la Marne, sur la Route Nationale 3, à 8
km de Châlons-en-Champagne en direction de Verdun.C'est une église de pèlerinage consacrée à la Vierge Marie construite de 1405 à 1527, mais qui succède à une première église déjà existante en
1200.
Son origine serait due à la découverte d'une statue de la Vierge. La légende raconte que la nuit de l'Annonciation de l'an 1400, des bergers ont été attirés par une lumière étincelante au milieu
d'un buisson d'épines. En s'approchant, ils y ont découvert une statue de la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus dans ses bras ! On peut toujours en admirer une réplique à l'intérieur de la
basilique qui a été construite, à l'origine, pour l'abriter. Notre-Dame de l'Epine est devenu très rapidement un lieu de pèlerinage réputé qui perdure toujours.
L'église à l'architecture majestueuse possède un plan basilical tout à fait classique à transept avec un déambulatoire qui s'ouvre sur cinq chapelles rayonnantes. L'ensemble forme un ensemble
tout à fait étonnant qui s'élève au milieu de la plaine champenoise.
Le style est gothique flamboyant avec des portails sculptés, une magnifique rosace qui orne la façade principale et deux flèches en pierre, ajourées. Les éléments les plus remarquables du décor
sont constitués d'une centaine de gargouilles dont certaines sont très expressives et qui complètent cette œuvre monumentale surnommée " Le joyau de la Champagne ". (lien)

Brigitte
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architecture
10 juillet 2010
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La chapelle Saint-Aubin de Moëslains est de nouveau mise en
lumières depuis mars dernier. Une illumination rendue possible grâce aux bénévoles de l’association Les Amis de la Chapelle Saint-Aubin.
Vouée à Saint-Aubin d’Angers depuis 1490, la chapelle de Moëslains des XII ème et
XIII ème siècles est classée Monument Historique depuis 1862. Une association présidée par Guy Collet, les Amis de la Chapelle Saint-Aubin, s’est reconstituée en 2008 avec pour objectif de
rouvrir l’édifice au grand public, de le sauvegarder et de lui redonner vie par le biais d’actions culturelles, éducatives et sociales. C’est pourquoi les bénévoles recherchent des dons et des
mécènes afin de procéder à sa restauration. « Nous organisons des concerts, des conférences et vendons des cartes postales », explique Marie-Thérèse Rebeix, secrétaire de l’association. Ces
animations et les bons de soutien ont permis de procéder à l’illumination de la chapelle en mars 2010. Un éclairage magnifique visible depuis la route menant à Saint-Dizier ou au lac du Der.
Visible car située « sur un tertre où se trouvait le château des seigneurs de Moëslains, les Dampierre. A quelques mètres de la chapelle, une fontaine d’eau vive baptisée fontaine de Saint-Aubin
vénérée par les pèlerins qui étanchaient leur soif ou guérissaient de maladies des yeux. Les jeunes filles y jetaient des pièces pour espérer se marier dans l’année », poursuit la bénévole. Un
pèlerinage datant de plus de 400 ans. « Jusqu’à la fermeture de la chapelle en 1995, les pèlerinages avaient lieu le premier dimanche de mars. Encore aujourd’hui, les habitants du Nord
Haute-Marne connaissent un proche qui a fait à pied ce chemin et qui a acheté, comme le voulait la tradition, un bouquet de mimosas et des images de Saint-Aubin ». L’un des derniers mariages a eu
lieu en 1994. Aujourd’hui, l’association se tourne vers l’avenir de la chapelle romane. L’appel aux dons est lancé pour que ce patrimoine local revive. (article ville St Dizier)
Contact : Amis de la Chapelle Saint-Aubin 52100 Moëslains Tél. 03 25 56 57 07
Brigitte
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architecture
20 août 2009
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La Cathédrale Saint Nazaire de Béziers, imposante et massive, se voit de loin ,
dominant la ville et les environs, fièrement construite sur une terrasse au point culminant de la ville...
Du premier édifice du VIIIème siècle, il ne reste pas grand chose, et guère plus - si ce n'est les deux travées droites du choeur - du second, construit en 1130 et presque entièrement détruit
lors de la croisade contre les albigeois en 1209... il est raconté que la cathédrale se "fendit comme une grenade" !
Le bâtiment actuel reconstruit entre le XIIIème et le XVème siècle, est un très bel exemple de gothique méridional avec ses tours et ses contreforts fortifiés, et son intérieur richement décoré
de fresques et sculptures : puissance et austérité extérieure qui contraste avec les nombreux éléments de décoration peints et sculptés ornant l'intérieur. A noter également la belle rosace de 10
mètres de diamètre diffusant une douce et belle lumière.
Accessible en contournant la cathédrale, ne manquez pas le cloître orné de sculptures du XIVème siècle, puis par le petit escalier, dirigez vous vers les jardins de l'évêché remarquablement
entretenus et depuis lesquels le point de vue sur l'Orb et le Pont vieux est des plus charmants. (je decouvre la france)

Brigitte
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18 août 2009
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Un modèle de monastère
cistercien : il se trouve dans la région de l'Alt Camp, dans une vallée proche de la rivière Gaiá. Il n'est pas
très éloigné du monastère de Poblet, et on trouve dans le même secteur le monastère - que je n'ai pas visité - de Vallbona de les Monges, qui fût occupé contrairement aux deux autres par des
femmes.
Santes Creus illustre parfaitement le style architectural qui caractérise les monastères cisterciens. Il fut construit entre les XIIe et XVIIIe siècles.
La façade de l'église, surmontée de créneaux, est de style roman, du XIe siècle. Remarquons la superbe baie vitrée, de style gothique. Elle est en croix latine et contient trois nefs et cinq
chapelles. Le cloître, construit par Jaume II en 1313 est de style gothique. Les tombes de plusieurs abbés du monastère sont sculptées sur le sol de la salle capitulaire. (spain info)
Brigitte
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