2 octobre 2011
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Aujourd'hui a eu lieu aux Fonderies de Dommartin la coulée à l'ancienne de l'année 2011 ; on a vraiment
l'impression d'avoir changé d’époque ! après avoir préparé depuis le matin les moules à la main, c'est à dire après avoir creusé la forme, les mouleurs rajoutent par dessus du sable
silico-argileux qui gardera l’empreinte du modèle. Une fois la fonte à bonne température, environ 1500°, dans le cubilot, elle est versée dans des récipients d'où elle est ensuite versée dans le
moule par une "cheminée" qui en permet la bonne répartition dans les creux qui apparaitront ensuite en relief sur l'objet démoulé ;
Pour les spectateurs présents, c’est souvent la découverte d'un ancien métier autrefois fort pratiqué dans la
vallée de la Blaise ; commentée par Madame Elisabeth Robert-Dehaut, présidente de l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine métallurgique haut-marnais, cette démonstration
était très intéressante..
Pour plus de renseignements sur l'association et l'histoire de la fonte d'art à Dommartin,
suivre ce lien
3 avril 2011
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La Malterie a été construite en 1891 pour produire une partie du malt nécessaire à la fabrication de la bière
de la brasserie voisine du Fort-Carré, elle-même construite en 1796 ; sa production était de 20 000 sacs de malt par an ; elle était, fait remarquable pour l'époque, éclairée à
l'électricité.
Ce site a été détruit à la fin de l'année 2003, la girouette a été conservée, elle est actuellement stockée
aux ateliers municipaux après avoir été remise en état, en attendant de la voir réinstallée quelque part dans la ville ; on a entendu dire à un moment qu'elle siègerait au Ciné-Quai, sur l'ancien
site Miko dont la société avait racheté les batiments de la brasserie.On retrouvait d'ailleurs sur un des murs de chez Miko l'emblème de la brasserie, le truculent François 1er tirant sa bière
d'un énorme fût au soir de la bataille de 1544, reproduction de l'affiche du célèbre dessinateur Cappiello.
En suivant ce lien, vous partagerez la passion
d'un collectionneur pour tout ce qui concerne l'ancienne activité de la Malterie de Saint-Dizier : objets, affiches, sous-bocks, factures, menus, éventails, et bien d'autres choses encore
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17 octobre 2010
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Á l'origine, c'est un bac qui effectuait la traversée de la Charente au niveau de Rochefort. Mais
l'augmentation du trafic maritime et terrestre a rendu ce système obsolète. C'est le système du transbordeur qui est choisi pour le remplacer. Sa construction débute en 1898 et se termine en
1900.
Ferdinand Arnodin, ingénieur spécialisé dans les ouvrages métalliques, est chargé des travaux du pont du
Martrou. En 1887, il dépose un brevet de construction élaboré pour les transbordeurs et dont il va se servir pour celui de Rochefort :
Un tablier constitué de poutres métalliques en treillis est placé très en hauteur afin de laisser assez
d'espace à tous les types de navires empruntant le fleuve. Il est suspendu sur des pylônes installés de chaque côtés de la Charente. Des câbles de retenue relient le tablier à des massifs
d'ancrage placés en arrière des pylônes. Un chariot placé sur des rails du tablier permet de déplacer une nacelle située en dessous et qui effectue des allers-retours.
Le pont atteint d'impressionnantes dimensions, cinquante mètres de haut et cent trente neuf de
long.
Fini en 1900, le pont du Martrou va fonctionner jusqu'en 1967 avant d'être remplacé par un pont à travée
levante, lui-même relayé par l'actuel viaduc.
Le transbordeur ne sera pas détruit pour autant. Il est aujourd'hui le dernier de France. En effet, ceux de
Nantes, Bordeaux, Marseille, Rouen et Brest ont tous été détruits.
Conscient de son importance culturelle, le Ministère de la culture décide de le classer monument historique
en avril 1976.
19 septembre 2010
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Le "Paradis" de Sommevoire rassemble une collection unique de modèles en plâtre issus de l'usine de fonte
d'art de Sommevoire (aujourd'hui G.H.M). Le nom de "Paradis" était employé par les ouvriers au 19ème siècle en raison du grand nombre de statues de Saints. Les modèles nous rappellent que partout
dans le monde on trouve des statues, des fontaines, des bustes issus des fonderies d'art de Haute-Marne. L'ensemble de la collection était abandonné et promis à la destruction, mais en 1988
l'association des Compagnons de Saint Pierre et la municipalité de Sommevoire sauvent ce témoignage unique du patrimoine
artistique haut-marnais. Le "musée" de Sommevoire présente plus de 600 modèles dans cette ancienne grange.
clic sur les photos pour les agrandir
12 juillet 2010
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L'histoire connue d'Ecurey sur Saulx remonte à 1144, date à laquelle une abbaye
cistercienne a été fondée en ce lieu.
Une forge y a été installée en 1188, remplacée par des hauts-fourneaux en 1529 ;
la région est en effet riche en minerai de fer (matière première), en forêt (combustible) et en rivières (force motrice de l'eau).
A la révolution, les religieux quittent l'abbaye et les frères Vivaux, qui
rachètent le site, y installent d'abord une exploitation agricole, puis ensuite, en 1842, un haut-fourneau et son équipement.
La fonderie est rachetée par la famille Salin, qui la développe au début du XXème
siècle comme une véritable cité ouvrière, dotée de logements pour les ouvriers, d'une école et d'une chapelle ; elle se spécialise alors vers la fabrication de la fonte d'art (bustes, portraits,
monuments, statuaire religieuse..) et de la fonte d'ornement (grilles, balcons...).
La production est transférée à Dammarie sur Saulx en 1985, et le site d'Ecurey
cesse toute activité en 1987.
- Toutes les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus -