Cet édifice élégant constitue le plus bel exemple des chapelles champenoises en pans de bois.
La nef de trois travées et le chœur à trois pans sont couverts d’une voûte en berceau brisé laissant
apparents poinçons et entraits soigneusement moulurés et sculptés. Six fenêtres en plein cintre éclairent l’intérieur.
L’extérieur, recouvert d’un ancien crépi sur lattes, est animé par le porche de façade à trois travées et par
une flèche octogonale sur base carrée.
La Chapelle Saint-Jean est non seulement le plus petit des édifices religieux à pans de bois de
la région, c’est aussi l’un des plus anciens, élevé entre 1484 et 1504.
Au siècle dernier, la tendance était d’attribuer la chapelle au XVIIe siècle et de faire du porche un élément conservé d’un bâtiment antérieur remontant au XIVe siècle. Sans doute vaut-il mieux
dater l’ensemble du XVe siècle, quitte à admettre des travaux de remaniement postérieurs.L’une de ses particularités
réside dans la forme des aisseliers du porche, qui dessinent trois arcades trilobées. Encadrant la porte, les deux grandes baies rectangulaires garnies de barreaux de bois permettaient aux
lépreux, restés dehors, de suivre les offices. Ce fut à l’origine la chapelle d’une maladrerie, avant de devenir vers
le XVIIe siècle un simple sanctuaire de dévotion.
Pour en savoir plus sur le circuit de la Route des Eglises à pans de bois, cliquez ici
L’Église gothique Saint-Laurent a quant à elle été bâtie aux XVIème et XVIIème siècle, sur une butte sur les bords de la Laine. Elle est dotée d’un porche renaissance.
Son autel, sa fresque et ses vitraux datent du XIXème siècle.
Elle abrite, entre autres, la statue de La Vierge à l’Enfant et la statue l’Education à la Vierge, toute deux en bois polychrome.
Il n'a hélas pas été possible de la visiter.
Vous trouverez d'autres articles sur Soulaines-Dhuys ici et ici